Bon, les putes et les pédés, y’a un truc qui commence franchement à me gaver : pourquoi que ça arrive toujours qu’à moi les problèmes improbables et pas glamour ?!
Non mais sans dec’, tu crois pas que j’ai eu ma dose entre mon orteil fatigué et mon menton boursouflé ?!
« Qu’est-ce qui t’arrive encore ma grosse ?«
Mais j’en sais rien Jean-Pierre, j’en sais rien (désolée, mon film préféré c’est les Visiteurs …)
Déjà, j’ai l’oreille gauche à moitié bouchée depuis quatre jours.
Pourquoi ? No lo sé. Je ne suis pas allée à la piscine ces derniers jours, je n’ai pas pris l’avion récemment et je me lave régulièrement les oreilles. Cette conne elle s’est bouchée comme ça, rien que pour me faire chier tu vois (salope !). Déjà que je suis à moitié sourde de naissance (c’est pour ça que je crie souvent), mais alors là, j’te raconte pas le carnage. Une vraie maquerelle !
Mais l’oreille encore, ça passe.
C’est-à-dire que depuis ce matin, j’ai les aisselles complètement brûlées.
Par quoi ? Pourquoi ? Mais bordel, t’es con ou tu le fais exprès ? Je t’ai dit que je sais pas ! Comme ça, d’un coup d’un seul, mes aisselles sont deviendues toutes irritées !
La preuve en image (âme sensible s’abstenir) (clique pour les détails) :
J’t’avais bien dit que si t’étais sensible fallait t’abstenir.
Ah tu viens de bouffer et t’as tout vomi ? Désolée …
J’ai pas changé de déo récemment, je me suis pas épilée depuis 3 jours (oui, je sais bien que ça se voit, mais là j’peux pas faire grand chose), je ne me suis pas vaporisée l’aisselle à coup de parfum. Rien. J’ai dormi. Je me suis réveillée. Et voilà ! Dormi, reveilli, voili en quelques sortes …
Mais c’est que ça me fait mal tu vois. Limite je peux pas lever les bras en l’air (en même temps, je vais pas les lever en bas hein !)
Bon alors effectivement tu peux me demander pourquoi donc que je lèvrais les bras en l’air. Mais tu sais que dans la vie de tous les jours, y’a pleins d’occasions de lever les bras en l’air. Par exemple, quand tu veux faire coucou au conducteur du métro qui entre dans ta station. Ou quand tu veux te gratter le haut du crâne au travail pour t’aider à réfléchir. Ou encore quand tu essayes d’attraper ton plat à rôti qu’est tout là-haut-là-haut dans ton placard.
Peut-être que c’est le début de la fin. Que j’ai chopé la lèpre. Ou que je vais mourir parce que je pourrais plus jamais transpirer.
Sur ma pierre tombale vous écrirez « ci-gît Anna, une urban blogueuse morte étouffée par sa propre transpiration«
Ca sera vachement classe.
Vivement mon enterrement qu’on mette des capelines et des bas résilles !
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