Je sais pas si toi aussi, mais moi y’a des trucs que je n’aime pas partager avec mes collègues.

Par exemple, j’aime pas les croiser dans le métro le matin ou alors prendre l’ascenceur avec l’un d’eux en arrivant au boulot. Je peux pas t’expliquer pourquoi, mais ça m’énerve. Se sentir obligé de faire la causette en dehors du bureau à un connard que je peux pas blairer, alors que je vais déjà me le farcir toute la journée, ça a le don de pourrir ma journée.

Autre exemple : j’aime pas trop leur faire la bise. C’est pas que je sois anti-sociale tu perds ton sang froid ou quoi, c’est juste que moi je fais la bises à ma famille, à mes amis et aux amis de mes amis. Point barre. Les autres, j’les connais pas, c’est pas mes potes !

Mais alors ce qui m’éverve le plus, c’est de devoir « écouter » les histoires de coeur de cul de mes collègues. Déjà j’m’en tape et puis … bah en fait j’m’en tape tout court, et je pense que c’est une raison valable pour pas qu’on me raconte ce genre de détails, très souvent douteux d’ailleurs.

Alors imagine ma gueule hier quand, en ouvrant la fenêtre, je suis tombée sur ça :

Emballage de capote sur le rebord de ma fenêtre

(les fils, c’est pour la clim)

Capote usagée, jeté sur la verrière un étage en dessous de ma fenêtre

Pas besoin d’appeler Julie Lescaut pour mener l’enquête et comprendre qu’est-ce que pouvait bien faire ici ce genre d’objet.

Bordel de couille à poil, y’un un connard ou une grosse cochonne qui a niqué dans l’open space dans la nuit de mardi à mercredi !!! Et si ça se trouve, c’était sur mon bureau !!! Ou pire, sur mon fauteuil de ministre !!!

Il est vraiment temps que je parte en vacances … je deviens réac’ !