Dans Beauté

Femme sandwich

Mais les copains, où en sommes-nous de ce fameux premier rendez-vous qui devait faire de moi une femme imberbe pour l’éternité ? Je l’avoue, le suspense est à son comble depuis la semaine dernière ! Mercredi dernier a donc eu lieu ma première séance d’épilation au laser, ponctuée de grands moments de solitude et d’émotions fortes. Laisse-moi te raconter…

Le matin de mon rendez-vous, j’ai d’abord sorti mon vieux rasoir histoire de faire place nette au niveau des zones à traiter. C’est-à-dire que maintenant que j’ai choisi l’option laser, j’ai également choisi de revenir au rasoir pendant toute la durée du programme. Crois-moi, quand la dame de l’institut m’avait dit « plus de cire et plus de pince à épiler« , j’ai bien cru que j’allais défaillir. Mais après tout, s’il faut en passer par là pour ne plus avoir de poils NI de poils sous peau (mon rêve), je dis banco !

Avant d’aller au boulot, j’ai quelques achats à faire à la pharmacie et au Monoprix afin de préparer mon rendez-vous dépilatoire du soir. A la pharmacie car je dois me procurer de l’Anesderm Gé, une crème anesthésiante ; et au Monoprix car je dois impérativement m’équiper de cellophane. Oui les gros, tu as bien entendu : de cellophane. En vérité, c’est que la crème anesthésiante (ma nouvelle meilleure amie) doit être appliquée au minimum 1h30 avant l’intervention mais doit surtout être protégée du contact de l’air pour faire effet ! Tu as bien compris : la cellophane va m’aider à faire agir la crème et à protéger mes vêtements. Joie !

Enfin « joie »… c’était avant de m’enfermer dans les toilettes du bureau pour me tartiner de crème et m’enrubanner de cello les mecs ! T’as déjà essayé de protéger tes aisselles ou ton entre-jambes avec un film plastique toi ? Non mais la galère les copains, je vous dis pas !

Me voilà donc partie en loucedé dans les toilettes, mon rouleau de cellophane et mes quinze tubes de crème sous le bras. Autant te dire que pour la discrétion, tu peux repasser ! Je m’enferme à double tour, espérant secrètement ne pas me faire gauler… Là encore, c’est loupé ! Entre le bardas que j’ai foutu et les chiottes que j’ai condamnés pendant près d’un quart d’heure, discrétion = 0 ! Et vas-y que j’étale la crème de la main droite en tenant mes fringues de la main gauche, que j’essaye de couper (délicatement, ça va sans dire) des bouts de cellophane avec mes dents tout en m’enroulant le corps avec. Bref, j’ai sué à grosses gouttes tout ça pour me retrouver plastifiée des pieds à la tête comme un vulgaire jambonneau ! Je te dis pas la touche quand je suis sortie des toilettes, les bras et les jambes arqués qui couinaient à chacun de mes mouvements. La classe les gros, la classe.

Quand au bout de 3 heures j’ai eu le droit de retirer le film plastique (oui parce que j’ai attendu llloooonnnnnngggggtemps avant que mon tour ne vienne), j’avais perdu au bas mot 4 litres de flotte ! Epilée à vie ET maigre, que demander de plus, je vous le demande ?

Une fois installée sur mon lit de torture, A POIL en train de me geler les miches depuis 1/4 d’heure, le médecin arrive pour constater si ma peau a bien réagi ou non au test de la fois précédente. Pas de rougeur ni de brûlure, j’ai son approbation. L’opératrice me tend alors un masque de plongée : mon heure est venue.

Elle commence par l’aisselle droite. Thank God, je ne sens quasiment rien. Des petites piqûres très légères certes, mais c’est beaucoup, beaucoup, beaucoup moins douloureux que la dernière fois. L’affaire est torchée en deux minutes chrono. On passe à l’autre aisselle, même joueur joue encore. Même pas mal ! Mais par contre, ça pue le cochon grillé, c’est une horreur.

Puis vient le moment de passer au maillot. C’est à ce moment précis que j’ai pris conscience de l’importance de bien se badigeonner de crème anesthésiante PARTOUT. Oui, parce que j’avais omis quelques micro-endroits que je ne suis pas prête d’oublier la prochaine fois, crois-moi ! Mais là non plus ça ne dure pas très longtemps : à peine 10 minutes.

Conclusion « on continue les séances ou pas ? » :

Alors oui ça fait un peu mal malgré la crème, oui c’est contraignant ces histoires de rasoir et de cellophane, mais franchement même après un seul rendez-vous, je vois la différence et je peux dire que je suis contente du résultat : peu de repousse et des poils beaucoup moins drus, comme après une épilation à la cire plutôt qu’au rasoir.

Mais vivement la fin quand même !

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Posted on 26 janvier 2012

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Posted on 2 juillet 2012

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7 commentaires

  1. kakidu92
    13 années ago

    Tu me vends du rêve là tu sais?

    Reply
  2. Faust'in
    13 années ago

    Au fait, t’aurais le nom de ton institut à me refourguer pour une cops ?

    Reply
  3. borabora
    13 années ago

    Salut merçi pour l’info ;)

    Reply
  4. Shirley
    13 années ago

    Bon courage (perso je n’aurai pas eu l’energie)! La partie de ton récit qui m’a fait le plus rire, c’est d’imaginer le couinement du cellophane à la sortie des toilettes!

    Reply
  5. Une fille à Paris
    13 années ago

    Bon anniversaire Anna ! Et bon courage pour tes problèmes de santé, I really it’s gonna be better :)

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  6. Marie/chroniqueblonde
    13 années ago

    Pour ma part, entre ma première séance et la seconde j’avais eu zéro repousse ! plus aucun poils, c’était magique !

    Reply
  7. Anna
    13 années ago

    kakidu92 > sérieux copine, j’ai déjà presque plus de poils !

    Faust’in > c’est l’institut Laser Marceau dans le 8ème bichette

    borabora > mais de rien, ça fait plaisir dis donc

    Shirley > c’est aussi le plus honteux ;)

    Une fille à Paris > merci !!! <3

    Marie > moi un tout petit peu, c’est fou !

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