L’autre jour que je matais tranquillement la télé, je suis tombée un peu par hasard sur une publicité qui a fait remonter à la surface des souvenirs de jeunesse bien douloureux les gros. #pleurs

Alors que j’avais essayé tant bien que mal de refouler cette période ingrate qu’est l’adolescence, je me suis retrouvée plus de 10 ans en arrière à l’époque du lycée. Tu sais, quand on payait encore en francs et que c’était la mode de porter des Clarks avec des jeans Levis dont les coutures tournaient dans tous les sens ? #rires

C’est-à-dire que vers l’âge de 15 ou 16 ans, j’avais pris la décision un peu con-con de teindre mes cheveux en brun. Enfin quand je dis brun, je veux dire noirs. Non pas que je fusse une adepte du mouvement gothique. Non. J’étais juste un peu con. Et histoire de rajouter une couche à ma connerie, tu penses bien que je préférais nettement utiliser des colorations achetées chez Monoprix plutôt que d’aller tous les mois chez le coiffeur. A ma décharge, les articles sponsorisés n’existaient pas encore !

Cette période correspond également à mes premiers émois avec un fer à lisser. Autant te dire qu’à cette époque mes cheveux ressemblaient plus à du crin qu’à autre chose ! Du coup, je faisais endurer à ma pauvre mère mes premiers beauty caprices, à savoir qu’elle devait m’acheter uniquement du shampoing Pantene Pro-V, seule marque trouvant alors grâce à mes yeux et sauvant un tantinet ma tignasse défoncée, n’ayons pas peurs des mots. Si j’avais été elle, je crois que je me serais mis quelques baffes. Mais ma mère a ses raisons que la raison ignore…

J’ai arrêté le massacre à la coloration noire lors de la seconde saison de Star Academy, alors que la moitié de mon lycée me comparait à … Nolwenn. Oui les gros, celle là même qui chante qu’elle entend le loup, le renard et la belette. Entre les longs cheveux bruns, le gros tarin et les yeux verts, on peut dire qu’il y avait en effet une certaine ressemblance. Mais pouvais-je décemment avoir autant de points commun avec la nunuche un peu victime de cette émission hautement intellectuelle ? Non les copains, tu en conviendras.

Il était donc temps d’agir. C’est ainsi que j’ai à nouveau chouiné dans les jupes de ma mère pour qu’elle me paye un rendez-vous chez son coiffeur +++. Une décoloration, une coloration et une coupe (- 30 cm quand même) plus tard, j’étais redevenue moi. Fait du hasard ou malédiction du cheveu noir, toujours est-il qu’après avoir passé une journée complète chez le coiffeur, j’ai également abandonné les shampoings et soins Pantene Pro-V.

Et comme de parmesan, voilà que l’autre jour je retrouve Nolwenn Leroy en égérie de la marque ! Dingue non ?

Ouais, bon…

Après m’être remémorée ces souvenirs si douloureux pour mon égo (j’ai jeté toutes les photos), je me suis dit deux choses. La première que c’était assez con d’avoir arrêté d’acheter du PPV car c’est vrai que c’était, d’autant que je m’en souvienne, des produits plus que top ! Et la deuxième que j’étais bête d’associer Nolwenn à une cul-cul bretonne parce qu’au final, elle a l’air vachement sympa avec ses cheveux qui brillent, non ?

Et toi, Pantene, t’en dis quoi ?