Dans Beauté

Ou comment je me suis réconciliée avec les coiffeurs – 1ère partie

Mais dis donc, ne serait-ce pas la semaine du désespoir capillaire par ici ? Peut-être bien les gars sauf qu’on clôturera cette mini-saga par une happy end, un peu comme dans un épisode d’Hélène et les garçons (oui enfin à part quand Cri-Cri d’amour s’en mettait plein les veines j’entends).

Donc tu le sais, je déteste aller chez le coiffeur. Question coupe j’en ressors la plupart du temps avec 10 cm en moins que ce que j’avais initialement demandé et souvent affublée d’un dégradé affreux, qui repousse en décalé qui plus est ! Quant aux colorations, j’essaie de me débarrasser tant bien que mal depuis deux ans de ces horribles mèches blondes, fabriquées par un tueur en série de cheveux qui avait fait de ma tignasse une espèce de touffe de crin jaune desséchée. C’est d’ailleurs pour ça que j’arbore depuis quelques mois un ombré hair « naturel » et totalement non-désiré à la base.

Après avoir écumé bon nombre de salons parisiens, je me suis donc résignée à ne plus jamais faire confiance à un coiffeur de ma vie. J’étais même prête à me couper les pointes moi-même de temps en temps.

Et puis en regardant les clichés de mes vacances, il a bien fallu que je me résigne à la conclusion atroce que j’avais VRAIMENT besoin d’un coiffeur et d’urgence. Mais pas n’importe quel pequenot estampillé Jean-Louis Dessange qui allait me resservir du dégradé sur fond de mèches jaunasses. Non. Un coiffeur, un vrai.

C’est ainsi que je suis partie à la recherche du coiffeur parfait. Pour être tout à fait franche, je n’avais ni le temps ni même l’envie de m’investir dans cette quête inespérée. J’ai donc fait au plus simple : prendre rendez-vous chez LE coiffeur de toutes les blogueuses stars, j’ai nommé Michel du salon Privé. Au risque de passer pour un nouveau mouton prête à encenser quelqu’un juste parce que c’est the person to know (je suis bilingue), ce type est un Dieu : en plus d’être un être délicieux, Michel est un coiffeur attentif  ET attentionné. C’est-à-dire que chez Privé, on t’écoute, on te conseille et on te respecte.

J’étais prête à tout pour retrouver une chevelure digne de ce nom, à tel point que lorsque Michel m’a demandé ce « qu’on pouvait bien faire à la dame pour lui faire plaisir« , je lui ai répondu « tout ce que vous voulez tant que ça me sauve de cette détresse capillaire« . Il m’a donc proposé d’égaliser mes longueurs sans trop les couper, car les cheveux longs me vont bien (et toc). Il a suggéré une frange, mais lorsque je lui ai expliqué que le naturel de ma raie rendait la frange un poil compliqué au quotidien, il a tout de suite trouvé une situation pour structurer malgré tout mon visage : dégrader très légèrement les mèches qui encadrent le visage à partir de la bouche.

Le résultat fut certes simple mais il a le mérite d’être PAR-FAIT : 10 cm de paille et de fourches en moins, le tout pour une coupe égalisée mais malgré tout structurée. Ouais, ça veut pas dire grand chose, mais je te jure que j’adore !

Ah oui, juste pour que tu comprennes en quelques mots quel genre de coiffeur est Michel, sache que lorsque je lui ai dit qu’il pouvait couper encore plus s’il le désirait, il m’a répondu … (accroche-toi bien à ton string) « non c’est bon, c’est bien comme ça« . Non mais sérieux, t’as déjà rencontré un coiffeur qui te dise une chose pareille toi ???

Demain, je te dis comment mon ombré hair dit naturel revit. Je te ferai aussi des cadeaux tiens !

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10 commentaires

  1. Neph
    12 années ago

    J’ai vu toute cette beautééééé sur Instagram : je suis fan ! L’ombré te va parfaitement bien ! Moi qui hésitais, même après en avoir parlé à ma coiffeuse chouchoute le mois dernier, je vais peut-être essayer… Mais j’ai un carré plongeant, c’est peut-être un peu court pour que ce soit aussi joli. En tout cas, bravo pour ta renaissance capillaire !

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  2. Ginie et son paillasson
    12 années ago

    Même la meuf derrière toi elle en revient pas.
    (je voulais dire que je lis tous tes billets ma Pussy, j’ai juste pas toujours les mains libres pour commenter) (ouais, j’étais assise au premier rang à l’école)
    Sinon tu viens quand bordel ?

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  3. MC
    12 années ago

    Oh mais dis donc il vend bien du rêve le Michel. J’avoue avoir la même terreur que toi vis à vis des coiffeurs. Une sorte d’angoisse (souvent confirmée), que les coiffeurs ayant touché à mes boucles ne savent pas respecter mes-dites boucles. Tu crois que Michel sait manier la courbe ?
    Tout comme Neph, j’ai vu le résultat sur Instagram et c’est top !!! ;-)

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  4. Glamazone
    12 années ago

    Bon bah je vais aussi le tester pour ma prochaine coupe du coups puisque vous en êtes toutes satisfaites et c’est surtout le non c’est pas la peine de couper plus qui m’a convaincue. Comme tu dis c’est bien trop rare ce genre de coiffeurs !

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  5. Anna
    12 années ago

    Neph > merci, merci, j’en avais grand besoin faut dire

    Pussy > je t’ai envoyé un mail enflammé

    MC > je crois que Michel s’est manier à peu près tout

    Glamazone > oh que oui !

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  6. Hélène
    12 années ago

    Ah enfin quelqu’un qui a trouvé un coiffeur sur Paris qui ne coupe pas plus que nécessaire , c’est si rare.
    Serait-il possible d’avoir une idée du prix de ce coup de ciseau tout en retenu?

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  7. krakette
    12 années ago

    A-t-il élucidé la question du cheveux gras intermittant ?

    Reply
  8. Amy
    12 années ago

    Ah ouais, c’est à ce point un rêve, le Michel ? Il fait pas des tournées dans toute la France ?

    Reply
  9. Anna
    12 années ago

    Hélène > alors comme avec Michel on a Rika Zarraï en copine commune, j’ai eu la chance de ne payer qu’un brushing (une trentaine d’euros si mes souvenirs sont bons). Mais si tu leur passes un coup de fil, je suis sûre qu’ils te répondront.

    krakette > point du tout, je n’ai pas demandé (il n’y avait eu qu’une seule fois quand je l’ai vu)

    Amy > je ne crois pas … Mais demande-lui, sait-on jamais !

    Reply
  10. Urban Girl in Paris – Ou comment je me suis réconciliée avec les coiffeurs | Privé Coiffure Paris
    10 années ago

    […] Cet article est tiré du blog Urban Girl in Paris. […]

    Reply

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