Qui a dit que le mercredi est le jour des enfants et autres ados boutonneux ?
C’est-à-dire qu’hier après-midi, je me suis pointée au ciné avec les copains du day-off. Même que comme on avait un petit creux, on a pris des pop corn. Des fous, quoi.
En arrivant dans la salle, vision d’horreur : la totalité du club du troisième âge DU MONDE réunie dans la salle de ciné. C’était un peu comme si je voyais se jouer Le retour des zombies papy-mamie en direct live.
Je n’avais pas encore posée mon fessier sur un fauteuil que ma voisine, une dame d’une soixantaine d’années complètement prozaquée, me tint à peu près ce langage :
Elle, hystérique : « Mais vous ne comptez pas grignoter tout ce pop corn pendant le film j’espère ?!!!«
Moi, un brin énervée : « Non, je vais le regarder dans le blanc des yeux pendant 2 heures et je le mangerai ce soir, une fois rentrée chez moi. Si. Mais rassurez-vous, je sais manger correctement !«
Elle, pétant littérallement un plomb : « Mais c’est hors de question Mademoiselle ! C’est interdit de faire ça ! Vous êtes bien malpolie. C’est un film très important, vous savez ?!!!«
Moi, agacée, mais alors très agacée : « C’est le film à ta mère ou bien ?! Madame, si vous ne supportez pas d’avoir d’autres personnes à vos côtés, je vous suggère de louer un DVD et de rester chez vous !«
Du coup, elle s’est mise à s’agiter dans tous les sens et moi, j’ai bouffé mon pop corn comme une dégueulasse.
Non mais oh ! Elle a oublié qui payait sa retraite, mémé !
Donc à la base, on devait parler de Rapt.
De quoi ça cause ? c’est l’histoire d’Yvan, patron d’un grand groupe industriel français, qui se fait enlever par de méchants monsieurs cagoulés. 50 millions d’euros qu’ils demandent comme rançon, les fous ! Le film démontre comment la famille peut gérer l’angoisse et la peur mais aussi la déception et la colère quand elle découvre la face cachée de la vie d’Yvan, mari volage et joueur à ses heures.
On y va ou pas ? moui (n’oublie pas que mémé a dit que c’était un film « important« ). Sincèrement, le film manque cruellement de suspens. Du coup, au bout d’un moment, on s’ennuie un peu. Ceci dit, la prestation d’Yavan Attal est réussie, comme toujours.
J’te laisse, faut que j’aille tirer le sac d’une grand-mère …
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