Vous le savez, ici on aime le cinéma. Vous le savez aussi, ces derniers temps on s’ennuie un peu, cause arrêt de travail à rallonge suite à une grippe.

Bon alors hier, j’explose, j’en peux plus, faut que je sorte de chez moi ! Attends, je suis cloîtrée dans mon 30 m² depuis jeudi dernier. On est d’accord, trop c’est trop.

Mais y’a un problème. J’ai encore du mal à mettre un pied devant l’autre, donc faut que je trouve une occupation pas trop crevante. Donc je sors ma carte UGC, c’est décidé je vais me faire une toile. Comme j’ai deux de tension, je suis arrivée à la bourre pour Les Noces Rebelles. Une seule séance avec des places disponibles :Australia. Ca alors, que je me dis, c’est encore d’actualité ça ?! Je vous avouerais que ce film ne me tentait pas trop à sa sortie, mais bon, disons que j’avais pas trop le choix.

2h30 ça dure cette merde !

La première heure et demie, je vous la fait courte : pendant les années 40, une jeune british débarque en Australie pour engueuler sa moitié qu’elle croit retenue au bout du monde pour faire le beau auprès des jeunes locales. Dommage pour elle, il a claqué. Alors elle reprend la propriété de feu son époux ainsi que ses activités de vendeur de taureaux. En gros c’est ça. Alors évidemment, dans le coin (perdu hein, le coin) y’a un beau brun qui veut bien l’aider, parce que question taureau, la mère Kidman, bah c’est pas la reine ! Mais bon, finalement tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Amour, enfant adopté bien que métis, amitié, affaires prospères et bla bla bla.

La deuxième partie du film : rien ne va plus. C’est la guerre, le p’tit métis est enlevé, le mec de Nicole se casse et elle est triste. Et en plus, y’a un méchant qui veut du mal aux taureaux. Bah dis donc, ça c’est de l’histoire me direz-vous, avec du suspens en plus ! Mais bon, je vous rassure, tout se finit bien. Le méchant meurt, le p’tit métis il revient, l’amoureux ne peut pas vivre sans sa dulcinée et bla bla bla.

Conclusion : un film à l’eau de rose, une histoire et surtout une fin que tout le monde connaît d’avance et des effets spéciaux, soyons francs, de merde.