Après 2 jours inutiles passés à San José, nous avons rejoint en voiture le parc national Arenal situé à une centaine de kilomètres de la capitale. Comme je vous le disais rapidement la dernière fois, la majeure partie de la route est magnifique et annonce déjà les merveilles qui nous attendent.

Cette région est absolument somptueuse et assez étonnante : on passe en quelques mètres seulement de paysages de plaines verdoyantes et agricoles à ceux de forêts tropicales denses et presque hostiles. Où que l’on se trouve, le vert de la végétation est si intense qu’il vous fait presque mal aux yeux, les jardins sont magnifiquement entretenus et les paysages sont d’une beauté à couper le souffle.

Le volcan Arenal, un des plus actifs au monde et dont les alentours font partie du parc national du même nom, est donc l’attraction principale de la région. Malgré le fait que cette région soit très touristique, on n’en ressent absolument aucun méfait : on peut facilement se retrouver seul au milieu de nulle part et les hôtels, bien souvent des lodges, sont disséminés un peu partout autour du volcan de sorte qu’ils se fondent presque dans le décor.

Quoi faire, quoi voir ?

Amoureux de la nature, bienvenue ! Vous le savez, je suis plutôt adepte du béton que de la terre : j’ai peur d’un petit lézard et je déteste la forêt. Pourtant, j’ai passé là-bas 4 jours merveilleux à me balader dans des sentiers tellement boueux que j’en avais jusqu’aux chevilles ! Vous l’aurez donc compris, la majeure partie des activités est liée à la nature. Voici une liste, non-exhaustive, de toutes les choses que vous pourrez y faire :

• Prendre un bain dans l’une des nombreuses sources d’eau chaude naturelle provenant tout droit du volcan
• Voler au dessus de la forêt en « canopy » (les tyroliennes quoi). Brigitte vous recommande (pardon my vertige) chaudement de faire le tour organisé par « Sky Treck », hyper safe et l’un des plus impressionnants du coin. Attention au prix toutefois : comptez 75$ par personne. Mais il parait, toujours dixit Brigitte, que ça vaut vraiment le coup !
• Découvrir l’immensité de la forêt grâce à la balade « de los puentes colgantes » (environ 10$ par personne). Pendant 2 heures, vous marchez au milieu de la forêt dans un sentier balisé et entrecoupé régulièrement d’immenses ponts suspendus. J’ai tenté l’expérience malgré mon vertige et je peux vous dire que je ne le regrette absolument pas. C’est incroyable !
• Descendre plus de 300 marches pour découvrir la « catarata la Fortuna », une jolie cascade où vous pourrez profiter de températures plus clémentes et même vous baigner (compter également une dizaine de dollars pour y accéder).
• Admirer la splendide lagune qui a rempli le cratère du petit volcan éteint le « Cerro Chato ». Le « trail » qui vous y conduira est plutôt difficile car il faut compter 4 heures de randonnée, dont plus d’1 heure de montée à flanc du volcan (environ 2 km). Honnêtement, c’est assez physique, donc si vous n’avez pas de souffle ou l’habitude de ce genre de treck, n’y pensez même pas… Mais si ça ne vous fait pas peur, alors foncez ! Un sentier balisé (mais très sinueux et pentu) en plein coeur de la forêt vous mènera jusqu’au sommet de ce volcan. C’est merveilleux et sans doute l’un des plus beau souvenir que je garderai de ce voyage. Pour accéder à ce sentier, vous devrez passer par le Arenal Observatory Lodge et il vous en coûtera 4$ par personne.
• Profiter des nombreux sports nautiques que vous pourrez pratiquer sur le lac Arenal, situé aux pieds du volcan, comme le canyoning ou la planche à voile.
• Contempler encore et toujours ce volcan, qui hypnotiserait n’importe qui par sa beauté.

Où dormir ?

Sur les conseils du manager de notre hôtel de San José, nous avions réservé un lodge à l’hôtel Kokoro Arenal, un petit havre de paix situé aux pieds du volcan où je ne saurais trop vous conseiller de loger tant tout y est parfait ! A mi-chemin entre la petite ville de La Fortuna et l’entrée du parc national, sa situation en pleine nature est une bénédiction. Ses jardins sont magnifiques et les chambres sont très confortables. Il faut savoir que les prix des hôtels au Costa Rica sont particulièrement élevés et que, pour une chambre correcte et propre, il est assez difficile de trouver quelque chose à moins de 100$ la nuit (les petits-déjeuners sont souvent compris dans le prix des nuités). Pour notre suite-lodge, nous devions compter 160$ la nuit mais nous avons bénéficié d’une ristourne car l’hôtel n’était pas plein.

Si vous n’êtes pas véhiculé, je vous conseille de loger à La Fortuna où vous trouverez quelques hôtels et hostels pour les budgets plus réduits, et facilement de quoi vous conduire aux différentes activités du coin.

Où manger ?

Notre hôtel ne servait que le petit-déjeuner, nous avons donc pris tous nos repas à La Fortuna, qui regorge de petits « sodas » (sortes d’échoppes locales) et de restaurants en tout genre, particulièrement étudiés pour les touristes américains (prix, type de bouffe). Nous avons donc fait du Nene’s notre cantine du coin : vous y mangerez les meilleurs ceviches de la région, de très bons poissons et un excellent arroz con pollo. Le service y est excellent et les prix sont plutôt corrects.

Voilà tout ce que je pouvais vous dire de cette merveilleuse région, qui j’espère vous aura autant conquise que moi !