C’est-à-dire qu’hier soir avec MCC, on a vu le nouveau spectacle comique de Florence Foresti, que s’appelerio Mother Fucker. Qui, je le rappelle pour ceux qui ont fait Allemand première langue, est la version anglophone pour enculé (qui est, au passage, l’une de mes insultes préférées).

Alors non l’ami, Mother Fucker n’est pas du tout un spectacle graveleux dans lequel la Florence nous raconte des blagues salasses. Pas du tout. C’est simplement rapport que depuis son dernier spectacle, la comique préférée des français (si, si, j’te jure, ils l’ont dit à TF1) est devenue maman.

C’est donc tout naturellement que ce one woman show est construit autour de la grossesse, de la maternité, des enfants, des rapports entre les hommes et les femmes et de ta jeunesse qui te file tout doucement entre le doigts.

Alors d’aucuns diront que Florence Foresti énerve, que ses mimiques et ses personnages agacent. Certes, tous les goûts sont dans la nature et je conçois tout à fait, surtout en ce qui concerne l’humour, qu’on ne puisse pas aimer son style.

Mais j’ai passé un super moment. Les sketches étaient très bien ficelés, bourrés d’humour et d’allusions rigolotes. Elle met en scène beaucoup de moments du quotidien, ce qui rend le spectacle vivant puisqu’on se reconnaît plusieurs fois dans les situations qu’elle décrit. Et entre les soirées où tu rentres complètement déchiré ou les comportements de connasses que les filles ont face à l’amour, tout le monde s’y retrouve !

Mais surtout, ce petit bout de femme, c’est une sacrée bête de scène, y’a pas à dire. Elle a tenu 1h30, sans interruption, en buvant seulement deux gorgées d’eau, perchée sur des Louboutin (t’inquiète, j’ai l’oeil, même au théâtre). Et même qu’à un moment, elle nous a fait des chorégraphies délirantes sur des tubes de notre jeunesse. Et rien que pour ça, le spectacle vaut le coup.

Le pire, c’est qu’elle danse surper bien la bougresse :

Alors pour celles et ceux qui, comme moi, l’adore, ça se passe au Palace jusqu’au 9 janvier 2010. Bien sûr, y’a des dates en province pour les bouseux. Suffit de regarder par ici si elle se déplace jusque dans ta campagne.

J’te laisse, il est temps que je sache si Mike épouse Susan ou Katherine (ouais, je sais, je suis à la bourre !)